Les Combustibles






Amélie Nohomb, Les Combustibles par les Têtes ailleurs dans une mise en scène de Valérie Pilate avec Vinciane Grimard, Bernard Favart et Denis Tilkin (septembre 2013).
Scénographie.

C’est la guerre. C’est l’hiver. Dans une vieille maison vide, une bibliothèque. Deux personnages, un vieux professeur de littérature, et Daniel, son assistant, dissertent sur leur retraite forcée et les bienfaits de la littérature. C’est alors qu’apparaît Marina, jeune étudiante, dernière conquête en date de Daniel. Pour elle, le froid a vaincu. Elle n’a plus qu’une obsession, se réchauffer, quel que soit le combustible, quel que soit le moyen !

Dans ce huis clos, cerné par les bombes et les tirs des snipers, Amélie Nothomb fouille dans l’inconscient des personnages qui se trouvent confrontés à des choix cruciaux, repoussés dans leur extrême limite. L’amour est sacrifié aux besoins élémentaires, les générations s’entrechoquent, même la littérature est mise sur la sellette.

Humour, ironie et désespoir s’entretissent subtilement dans cette parabole aux résonances singulièrement actuelles.